La réouverture des écoles au Bangladesh est encore décalée...

Depuis trois ans le Fond-’actions soutient le refuge Maer Achol au Bangladesh qui accueille les enfants des rues. Aujourd’hui cela fait un an que les enfants n’ont pas accès à l’école, mais différentes solutions ont été mises en place pour garger le lien et continuer à accompagner les élèves.

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Faire face à la crise sanitaire pour assurer l’éducation des enfants

La pandémie de la Covid 19 a réduit les capacités d’accueil du refuge Maer Achol, car il est difficile  d’obtenir les fonds essentiels pour héberger et éduquer ces 350 enfants des bidonvilles de Mirpur à Dhaka. Mais l’éducation des enfants reste primordiale, et les professeurs se déplacent jusqu’à leurs habitations dans les bidonvilles pour fournir du matériel pédagogique et assurer certains cours.

Depuis mars 2020 84 enfants sont logés au refuge. Avec la crise sanitaire il leur est interdit de quitter le foyer, que ce soit pour étudier, pour des activités sportives ou de simples sorties. Le refuge a donc mis en place une école non formelle avec des cours réguliers et des activités, dans le respect des gestes barrières : 10 élèves par classe, port du masque et les mains désinfectées aux savons toutes les deux heures. Pour assurer les activités sportives et divertir les enfants, le refuge propose du volley-ball, la pratique du cricket dans le gymnase, du jardinage, des activités manuelles, l'apprentissage de la guitare, du clavier, du pad drum, etc.

Les enfants accueillis peuvent ainsi continuer leurs cours et activités contrairement aux enfants des bidonvilles dont les écoles sont toujours fermées. Elles devaient ouvrir le 31 mars mais avec l’augmentation des cas, la date de réouverture a malheureusement été décalée!


Retrouvez ici un article sur les écoles pour les enfants du Dhaka.

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