Un bel exemple de solidarité au service des plus fragiles

Joëlle, Responsable du magasin Okaïdi de Rocourt (près de Liège) en Belgique depuis 3 ans, contribue à sa façon au fonctionnement de 2 institutions au service des droits des enfants et des personnes fragilisées. Travaillant depuis 13 ans chez Okaïdi et connaissant l’existence du fonds de dotation WE ACT FOR KIDS, elle a décidé de ne pas percevoir le salaire associé aux cours de vente qu’elle dispense à des personnes éloignées de l’emploi, et a préféré l’offrir sous forme de don au fonds de dotation.

En effet, elle donne des cours au sein d’une association, favorisant l’insertion des plus fragiles, et elle reverse la rémunération associée au fond’actions WE ACT FOR KIDS, pour soutenir l’éducation des enfants. Clément Demester, son manager, l’a interviewé.

Peux-tu nous présenter ton parcours ainsi que ton initiative ?

“Il y a quelques années, j'ai été contactée par l'ASJ de Liège (aide sociale aux justiciables - organisation qui apporte une aide aux victimes d’infractions pénales, d’accidents de la route, aide aux personnes détenues et leurs proches) dans un premier temps afin d'accueillir des stagiaires pendant 2 mois, les accompagner, les former et leur permettre d'avoir des compétences de base en vente. Je réalisais un planning de formation inspiré de nos livrets de basics métiers. A la fin des stages, un CDD de 2 à 3 mois était proposé aux stagiaires qui s'étaient distingués par une motivation et une volonté d'arracher une opportunité professionnelle. Au vu de cette collaboration réussie avec l’ASJ, ces derniers m’ont proposé de dispenser le cours de vente au sein de leur institution. Je clôture maintenant mon troisième semestre à l'ASJ.”

En quoi cette expérience à l’ASJ et son impact positif sont enrichissants pour toi ?

“Cette expérience pour moi est plus qu'enrichissante par plusieurs aspects : j'ai dû travailler tout un cours en vente et donc j'ai pu consolider et enrichir mes propres acquis. J'ai dû adapter la pédagogie quant à la transmission du savoir-faire et du savoir-être vu les difficultés et fragilités des stagiaires . J'ai pratiqué l'équilibre entre exigence et bienveillance pour donner confiance aux stagiaires qui n'ont pas nécessairement une bonne opinion d'eux-mêmes. Ma démarche répond d'abord à des convictions personnelles : entreprendre une action constructive et participer à un changement positif, même minime..”

Pourquoi veux tu agir pour les enfants fragilisés ?

“WE ACT FOR KIDS” : pour moi c’est la cohérence entre les idées et les actes. Pour faire simple : convictions et actions !

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