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Break Poverty Foundation démontre l’importance du soutien à la petite enfance

L’association Break Poverty a réalisé une étude montrant l’importance d’agir dès le plus jeune âge pour limiter les inégalités et le déterminisme social. Il y a 3 millions d’enfants pauvres qui ont 5 fois plus de risques d’être en mauvaise santé, en décrochage scolaire et d’avoir des retards cognitifs.

Pourquoi?

Seuls 11% de ces enfants sont accueillis en crèche et les parents en situation précaire concentrent leurs priorités sur le paiement des factures et l’achat des produits essentiels et beaucoup moins sur le lien et le développement de leurs enfants.

Pourtant, l’état français soutient la politique familiale à hauteur de 45 milliards. C’est un des pays qui donne le plus au global, mais qui fait peu d’actions sur la parentalité et il est très mal classé par l’OCDE. En effet, en France, le déterminisme social est très fort et il faut 6 générations pour sortir de la pauvreté quand on vient d’une famille pauvre.

Pourtant, beaucoup d’associations agissent pour les enfants en difficulté, mais elles sont souvent petites et ont des difficultés à changer d’échelle. Certaines grosses associations comme La Croix Rouge française mettent en place un accompagnement avec les accueils Espaces Bébés Parents, mais la priorité des familles en précarité reste les besoins matériels.

Les études montrent que 1 dollar investi pour la petite enfance, c’est 7 dollars de coût évités plus tard et de nombreux placements évités ; mais en France, la politique familiale privilégie les familles nombreuses plus que les aides dès le premier enfant.

Que faire?

Break Poverty préconise d’améliorer les possibilités de garde pour les familles en difficulté et de s’appuyer sur les PMI présentes sur tout le territoire en renforçant leurs moyens et leurs compétences sur l’accompagnement parental.

Valérie Daher, directrice générale de Break Poverty Foundation